Vivre dangereusement ne signifie pas nécessairement mettre sa vie en danger...
En fait, je crois que nous avons tous en nous l'âme d'un aventurier ;-)!
S'aventurer, n'est rien d'autre qu'accepter l'inconnu, en d'autres termes, prendre le risque d'accueillir la "nouveauté" dans sa vie.
Je ne dois pas être la seule à ressentir ce noeud dans le ventre lorsque j'ai décidé de me lancer dans une nouvelle aventure, accepter une nouvelle situation, et qu'à l'instant même où je dis "oui! je suis partante!", la peur survient presqu'immédiatement. Et alors les questions remontent "comment? pourquoi tu as dit oui? on était bien avant non?"
Bonne question! Etions vraiment mieux avant? A cette étape, il est si important d'observer avec honnêteté nos multiples insastisfactions.
En ce qui me concerne, tout près de la peur du nouveau, je ressens aussi une vive excitation... Une part de moi qui jubile littéralement, une voix me dit "c'est ça la vie!".
C'est assez amusant, je peux clairement observer cette dissossiation, ces deux parties de moi :
l'une "peureuse", "moralisatrice", se croyant "censée", "raisonnable" et
l'autre "heureuse", presqu'"enfantine", "courageuse" et "ouverte" à l'inconnu.
J'ai toujours tâché d'écouter cette deuxième voix, et je ne l'ai jamais regretté. Chaque expérience que j'ai vécu en l'écoutant m'a confortée dans l'importance de la respecter. Pourtant, plus on avance, plus certaines craintes s'installent et les tentations de "faire comme tout le monde", de "vivre confortablement" se présentent à nous.
Je comprends aujourd'hui que cette option peut nous être fatale, c'est en quelque sorte renier son chemin de vie, et donc mourir prématurément.
* titre inspiré par le livre "le courage : la joie de vivre dangeureusement", d'Osho